Omicron, un uppercut pour la boxe

Par Alexandre Terrini Publié le 28.12.2021 sur le site de la FFboxe.

Face à l’ampleur de la nouvelle vague épidémique provoquée par ce variant du Coronavirus, l’Exécutif a pris, le 27 décembre, des mesures restrictives dont certaines concernent, entre autres, le sport et, par récurrence, la boxe. Voici ce qui nous attend.

Un verre encore à moitié plein

Certains verront le verre à moitié vide, d’autres se satisferont qu’il soit encore à moitié plein. De fait, on a échappé au huis clos, que l’on pouvait craindre, et, pire, à l’interdiction de la tenue des compétitions amateurs. On a aussi évité le couvre-feu et son corollaire, l’impossibilité de programmer des épreuves sportives et des entraînements le soir.

2 000 spectateurs maximum et assis

En revanche, les jauges sont bel et bien de retour à compter du lundi 3 janvier et pour une durée de trois semaines. Soit 2 000 spectateurs pour les événements sportifs et culturels qui ont lieu en intérieur et 5000 personnes pour ceux qui se déroulent en extérieur. Une limitation qui concernera une poignée de galas de boxe, à l’image de celui censé se tenir à Bercy, le 15 janvier prochain, avec Tony Yoka comme tête d’affiche…

A noter que les concerts debout sont interdits. Ce qui signifie, en creux, qu’il en va de même pour les manifestations sportives et qu’il faudra être assis pour assister à des combats de boxe.

Le passe vaccinal, la règle

Le passe vaccinal va remplacer le passe sanitaire à compter du 15 janvier si le Parlement entérine, d’ici là, le prochain projet de loi sanitaire. Quèsaco ? Le passe vaccinal signifie que son titulaire doit apporter la preuve qu’il a été l’objet d’un schéma vaccinal complet, soit au minimum deux doses, voire trois selon le délai légal (soit sept mois après la dernière injection ou infection à la Covid pour toutes les personnes âgées de 18 ans et plus). Avec une modulation : les individus contaminés par la Covid-19 devraient, eux aussi, bénéficier de facto du passe vaccinal au bout de onze jours et pendant six mois. En revanche, le passe sanitaire ne sera plus de mise. En clair, exciper un test PCR négatif ne permettra plus d’entrer dans les enceintes concernées.

Le passe vaccinal s’imposera à tous ceux qui franchiront la porte d’un gymnase ou d’un stade. A savoir, les sportifs, amateurs et professionnels, mais également les spectateurs et les membres (dirigeants, encadrants et bénévoles) des clubs de boxe et autres. Dit autrement, quand on a douze ans et plus, il est désormais obligatoire d’être vacciné pour mettre les gants ou entraîner ou, simplement, pour entrer dans une salle de boxe ou s’asseoir en tribune.

Qui va contrôler ?

Autre difficulté logistique à l’horizon : afin de lutter contre les faux passes vaccinaux, Matignon souhaite multiplier les contrôles d’identité por s’assurer que le document produit correspond bien à celui ou à celle qui prétend en être le détenteur. Soit. La question est de savoir qui sera habilité à demander à quelqu’un un justificatif d’identité, sachant qu’il s’agit, à ce jour, d’une compétence exclusive des officiers de police judiciaire. On évoque pêle-mêle, le personnel en charge de la gestion des équipements, un préposé au sein des clubs, le service de sécurité lors des compétitions etc. Surtout, on imagine déjà les confits potentiels lorsque des récalcitrants refuseront de se soumettre à une telle procédure pour accéder au ring.

Quid de la règle 2G+ ?

Enfin, à ce stade, le Gouvernement n’a pas encore précisé un élément loin d’être anecdotique : la règle dite 2G+, qui contraint à présenter un test négatif en sus d’un schéma vaccinal complet, s’appliquera-t-elle ? Et si oui, où et quand ? Un double effet Kisscool qu’il est question d’exiger dans les lieux à risque. Ceux qui accueillent des supporters dans un périmètre fermé sont-ils de ceux-là ? That is the good question.

Interdiction de manger et de boire

Autre point, a annoncé par le Premier ministre, Jean Castex, « la consommation de boissons et d’aliments sera interdite dans tous les cinémas, théâtres, les équipements sportifs et les transports collectifs, y compris longue distance ». Ce qui signifie, de facto, la fin momentanée des buvettes durant les galas de boxe et, donc, une source de recettes en moins pour les organisateurs. Qui n’avaient pas besoin de ça.

Par ailleurs les mesures sanitaires annoncées le 26 novembre 2021 restent d’actualité.

Article paru dans le journal de l’OMS de vienne, Top Magazine.

Les boxeurs au féminin 

Depuis ses débuts, en 1981, le Full-Contact-Gym-Boxe (FCGB) a toujours été un club précurseur. Il fut le premier club en France à proposer, pour une seule cotisation, la pratique de trois sports de combat (la boxe anglaise, le muay-thaï, tout nouveau en France, et le full-contact), des cours de gym-tonic — popularisée à la télévision par les fameuses Véronique et Davina —, une école de boxe (pour les huit-quatorze ans) et une salle de musculation. Alors que les filles, bienvenues dans les cours de full-contact et de boxe thaïlandaise, ne sont pas encore autorisées à pratiquer la boxe anglaise, le FCGB les a toujours accueillies (et même fait boxer) en boxe éducative, contre des garçons, sous l’œil étonné et un peu réprobateur des professeurs de l’époque. Les jeunes Sabine et Nelly menaient alors la vie dure aux garçons ! Dans les années quatre-vingt-dix, la fédération française de boxe (FFB) s’ouvre — enfin ! — aux sportives. S’ensuit une quinzaine de médailles en championnats nationaux avec, notamment, Séverine Gaviot-Blanc, Dalila Jebahi, Camille Monnier et Emma Gongora. De 2000 à 2010, le FCGB est le seul club à organiser des stages féminins, ouverts aussi bien aux pratiquantes de boxe anglaise qu’à celles de full, de muay-thaï ou de boxe française.

Depuis, elles sont de plus en plus nombreuses à pousser la porte du club à chaque nouvelle saison. Pour la saison 2021/2022, elles représentent 30% de l’effectif total, soit 36 adhérentes sur 120. Les raisons qui les poussent à venir au FCGB sont variées et diverses : 11 d’entre elles recherchent une activité de remise en forme tandis que la majorité pratiquent assidûment un sport de combat. Cinq boxeuses sont engagées en compétition, dont 2 minimes, 2 cadettes et 1 senior. Pour celles qui ne recherchent pas encore le frisson du ring, elles ont tout le loisir de l’expérimenter au cours des entraînements. Ces derniers sont organisés en plusieurs parties : une phase d’entraînement, de la technique, quelques combats libres avant de finir par les abdominaux et les étirements. Transpiration garantie, tout comme la bienveillance, qui est une règle d’or du club ! Que vous vous entraîniez avec un boxeur ou une boxeuse, le but est que vous preniez du plaisir et que vous progressiez à votre rythme. L’absence de coups n’est pas garantie, car “c’est en forgeant qu’on devient forgeron”, mais l’œil au beurre noir et le nez cassé seront évités. La boxe n’est pas un simple sport de force : elle nécessite également beaucoup de réflexion, que ce soit dans l’apprentissage des techniques ou dans l’étude de son adversaire. Tout le monde a donc sa place dans une salle de boxe, que vous soyez petit ou grand, droitier ou gaucher, femme ou homme… L’important est que vous soyez motivés à révéler la force qui sommeille en vous et à contribuer à faire émerger celle des autres combattants. Car la boxe est un sport d’équipe, où vous ne serez jamais seuls… Alors, prêt(e)s à boxer ?

Texte : Annabelle Vaysset – Photo : Jean Charles Horry.

http://www.oms-vienne.info/top-magazine-29/

Infos…

Ce jeudi 11 novembre, à Saint Etienne, Stéphane Auderset a effectué son premier combat en kick boxing. Sans démériter, il s’incline au décompte des points après un match très serré face au champion de France junior 2020.

Le 3 décembre, Florian Galvanne fait son retour à la compétition. Il boxera dans les règles du kick boxing lors de gala de Rives de Giers.

Le 18 décembre, toujours dans la Loire, à Saint Etienne, Florian et Stéphane entrent en lices pour les premiers tours des championnatsrégionaux de kick.

Informations diverses

Florian Galvane, vainqueur des 1/16ieme de finale lundi 18 octobre, son parcours s’arrête mardi 19, en 1/8ieme de finale. A la deuxième reprise, alors qu’il menait le match, Florian a été surpris par un coup de poing retourné et s’est retrouvé à terre. Touché durement à la carotide, l’arbitre a stoppé le match.

Repas de Noël prévu le 17 décembre 2021 au restaurant Casa Angelo, cours Brillier à Vienne. Inscription au bureau. Rendez vous à 20 heure. Prix : 27€ tout compris.

Info Fédération !

Le pass sanitaire sur et au pied du ring

Par Alexandre TerriniPublié le 12.08.2021.

Le Gouvernement a précisé la déclinaison des mesures sanitaires dans le champ du sport valables à partir du 9 août. L’idée est bien de généraliser, à de rares exceptions près, le pass sanitaire comme préalable incontournable pour qui veut s’adonner à un sport en club, de boxe ou autre. Aux associations, donc, de s’adapter à ce dispositif nécessaire mais qui risque d’avoir des effets délétères.

QUAND FAUT-IL LE PASS SANITAIRE ?

-> Le pass sanitaire est, dès à présent, obligatoire pour :

– tous les Sportifs de haut niveau (SHN) et professionnels, que ceux-ci s’entraînent dans des enceintes couvertes ou en extérieur ;

– tous les pratiquants – et donc les licenciés de la FF Boxe – majeurs et mineurs (à compter, pour ces derniers, du 1er octobre), là encore, qu’importe le lieu.

A chaque fois, tous les types de pratique, notamment avec contacts, sont, dès lors, autorisés et sans nombre limite de participants tandis que les vestiaires sont accessibles aux intéressés.

– les spectateurs, que la compétition ait lieu à l’intérieur ou en plein air, quel que soit le nombre de personnes en tribunes. Une affluence sans jauge est possible quand toutes les place sont assises. En revanche, lorsque celles-ci sont debout, il convient de respecter un mètre de distance entre chacun. Enfin, dans tous les cas, les gestes barrières s’appliquent.

-> Le pass sanitaire sera obligatoire, à compter du 31 août, pour :

– Les bénévoles et les salariés, majeurs et mineurs (à compter, pour ces derniers, du 1er octobre), officiant dans des établissements recevant du public (ERP) ou lors de manifestations sportives, en particulier les galas de boxe, quel que soit le type de boxe (BEA, boxe amateur, professionnelle). 

-> Sont exemptés de pass sanitaire les élèves du primaire et du secondaire, les étudiants de l’enseignement supérieur et les personnes qui suivent une formation professionnelle dans le domaine du sport quels que soient l’âge, le lieu et la discipline. Un assouplissement qui concerne notamment la pratique du noble art lors des cours d’Éducation physique et sportive (EPS) mais aussi durant les activités périscolaires ou encore, dans le cadre du sport universitaire.

QUAND FAUT-IL PORTER LE MASQUE ?

Il n’est pas obligatoire pour les personnes qui doivent présenter leur pass sanitaire pour pratiquer une activité sportive encadrée au sein d’un ERP, qu’importe sa configuration (ouverte ou fermée). C’est le cas des adhérents des clubs de la FF Boxe.

Toutefois, il demeure vivement conseillé quand cela est possible.